Le Conseil d'orientation des retraites (COR) a passé au crible différentes options.
En gros, travailler plus longtemps serait la meilleure solution pour équilibrer les comptes. Augmenter les cotisations retraites ne permettrait pas d’atteindre l’équilibre financier et le maintien du niveau des pensions n’aurait aucun effet positif.
La thèse qui sous-tend cette brillante démonstration repose sur un principe simple : Reculer l’âge de la retraite ferait augmenter la population active et donc serait bénéfique à l’économie « La hausse de la population active permettrait de relever le PIB de 0,7 point (14 milliards) et créerait près de 200.000 emplois par année de report. Le principal avantage à parvenir rapidement à l'âge-cible serait de dynamiser plus vite l'activité ».
Mais voilà, même si le COR admet que « Toutefois, à court terme un relèvement de l'âge pourrait susciter un surcroît de chômage », il part visiblement du principe que le taux de chômage de l’ensemble de la population reste élevé en France. En d’autres termes, on oublie l’idée du plein emploi dans notre pays.
Je propose donc au COR de faire les mêmes calculs avec l’hypothèse du « plein emploi ». Je parie que dans ces conditions « farfelues », les caisses de retraites seraient largement équilibrées. Non seulement nous n’aurions pas besoin de repousser l’âge légal du droit à la retraite, mais on pourrait se poser légitimement la question d’un retour à 60 ans ?
Et ce d’autant plus que la durée de la vie humaine aurait atteint ses limites (voir ma note d’hier).