Notre temps est formidable. Les Hommes n’ont pas toujours eu la chance dont ils bénéficient à notre époque. Le « revenu » des humains a, en gros jusqu’à la révolution industrielle, été celui des plus pauvres d’aujourd’hui. Les inégalités sociales actuelles en sont d’autant plus inacceptables.
Mais l’humanité n’a plus de choix.
Nous avons à présent conscience, enfin de plus en plus, de la finitude du monde sur lequel nous vivons. Ses limites nous contraignent, ou doivent nous contraindre, à penser ensemble notre avenir et à imaginer collectivement les conséquences de nos actes.
Car la seule supériorité de l’Humain sur le monde qui l’entoure tient à sa capacité à travailler de concert pour atteindre les objectifs qu’il se fixe. Il réfléchit, il pense, il créer, il agit. Il se conditionne autant qu’il conditionne son environnement. Nul n’y échappe, nul ne peut s’en soustraire, nul n’est neutre, nul n’est irresponsable.
Le commun est la source même de l’humanisation des Homo Sapiens que nous sommes. Nous construisons nos règles, nos lois, nos classifications, nos interdits, nos fondements idéologiques, nos religions.
Et parce que nul n’est identique à l’autre, nous bâtissons la culture qui nous lie.
Penser intangibles nos coutumes et les usages que nous avons nous-mêmes créés nous pousse dans le gouffre de l’affrontement, du conflit, de l’agression, de la guerre.
Toutes les sociétés, historiquement déterminées, qui ont voulu aller au bout de leur modèle ont déclinées, puis se sont effacées de l’histoire humaine. Nous en contons aujourd’hui les péripéties enchantées pour mieux justifier la peur de notre futur !
L’émancipation est toujours de déconstruire les dogmes pour élaborer du commun nouveau.
C’est l’objet de la politique !