La fin ne justifie jamais les moyens. Sauf à vouloir une dictature !

Il ne faut jamais confondre le commentaire et l’analyse, le ressenti et la raison, l’apparence et la réalité. Il n’y a pas d’un côté le peuple honnête et de l’autre les « politiques » (ou les élites) voyous. Ça c’est le discours fascisant du populisme.

Dans tous les milieux sociaux, dans toutes les catégories sociales, il y a des gens biens et d’autres pourris. La politique n’est que le reflet de ce que nous sommes.

Et par haine, on recherche le responsable de ce qui ne va pas en se contentant toujours d’un bouc émissaire. Alors, on fait sauter un fusible et on laisse les véritables coupables s’en sortir. La loi du plus fort prend le pas et les plus faibles deviennent, dans le meilleur des cas, des moutons instrumentalisés.

C’est pourquoi le seul moyen d’assurer la justice et l’équité, c’est l’état de droit et la démocratie. Et pour qu’ils puissent être notre garant, il faut toujours faire respecter la présomption d'innocence, la séparation des pouvoirs et ne pas tomber dans la tentation d’instrumentaliser la presse et les institutions.

Un peu d’éthique, bon sang de bonsoir !

(Publier cette note aujourd’hui, c’est pour moi respecter une promesse faite à un grand frère !)