Economie immatérielle ? Quelle blague !

Je suis toujours subjugué de lire et d’entendre nombre d’économistes, nombre de commentateurs, répéter à qui veut bien l’entendre que nous sommes rentrés dans l’économie du virtuel et de la dématérialisation dû à la révolution numérique. Et de nous raconter que l’avenir n’est réservé qu’à l’intelligence artificielle.

Perplexe devant ces affirmations étayées par ces grands spécialistes citant les gafas, la silicon valley, etc... J’ai tendance, devant la pression, à me considérer comme un vieux croulant qui ne comprends plus rien à la modernité de son temps.

Bref, je suis dépassé !

Outre le fait que cela est fort probable, j’ai du mal à comprendre.

Expliquez-moi comment cette « virtualité » peut-elle se traduire ? Elle n’est donc portée par aucune matérialité ? Mais alors, à quoi servent les ordinateurs, les smartphones, les tablettes, les machines trois d, imprimantes, scanner, etc. ?

Et si je suis ce raisonnement, aucun être humain ne travaille pour extraire les tonnes de roches où l’on trouve le sélénium, le gallium, l’indium, le lutécium (j’ai lu ça quelque part en recherchant les matériaux utilisés pour ces machines citées plus haut). Car il parait que ces éléments, bien matériels,  sont indispensables à l’électronique, l’optique, l’électromagnétique, etc. pour fabriquer nos machines informatiques préférées.

Tous les travailleurs du monde entier dans les mines, dans les usines sidérurgiques, celles de montages, dans les transports de matériaux et autres, doivent-ils être considérés comme virtuels ? Ils sont dématérialisés eux-aussi ? 

Quelle blague !