Les profits et les dividendes sont au plus haut alors que la croissance est au plus bas. Avec un rythme de 2,3 % l’inflation reprend.
Mais les salaires, les pensions de retraites ont tendance à ne pas progresser. Le chômage lui aussi a du mal à diminuer. Les ingrédients de l’austérité sont là. Mais ce cercle est vicieux.
Même du point de vue du capital, cette pente est mortelle. Si la consommation baisse, faute de revenus pour les plus nombreux, le profit ne pourra se réaliser qu’artificiellement dans la finance sans correspondance avec l’économie réelle.
Le risque de crise, de dépression économique et de pauvreté s’accélère. Chute (relative) de la consommation, baisse de la croissance, endettement et surendettement qui pousse au défaut de remboursement, diminution de la part des résultats de l’entreprise destinée aux salaires et à la rémunération des actionnaires, le cercle vicieux est enclenché.
Même les fervents défenseurs du capitalisme le plus dur, s’inquiètent de l’évolution de la situation mondiale.
Alors, les plus puissants, à l’exemple de Trump, s’engagent dans une politique protectionniste la plus intransigeante pour se sortir du feu qui brule. Profitant de leur leadership mondial, les USA augmentent les tarifs douaniers, baissent les impôts, et augmentent le déficit public.