La répartition du partage de la valeur ajoutée a été globalement stable en France depuis une trentaine d’années environ.
Proposition dans le débat : Que dans toutes les entreprises, privées (et publiques), les travailleurs et les investisseurs disposent, à égalité de leur contribution à la valeur de l’entreprise, du pouvoir de décision dans la gestion.
« Le revenu salarial stagne depuis une trentaine d’années. Ceci s’explique par une baisse du nombre de jours annuellement rémunérés des salariés du secteur privé et d’une montée en puissance des contrats précaires (CDD, intérims…)…… La part des salaires du sommet de l’échelle (c’est-à-dire le 1% de salariés les plus rémunérés) dans la masse salariale totale s’est nettement accrue. Elle était de 5,5 % du total des salaires versés en 1996, de 6,6 % en 2007 pour retomber légèrement à 6,3 % en 2015. Cela traduit une hausse de ces rémunérations supérieure (dans l’absolu et proportionnellement) à celle des autres salariés. Deux divergences fortes dans l’évolution des rémunérations des salariés sont ainsi pointées : la baisse de revenu pour les salariés les plus précaires qui ne travaillent pas à temps complet ou sur toute l’année, et la forte hausse des revenus les plus élevés. »