Peu de citoyens s’en émeuvent. Facebook est en passe de battre monnaie. En d’autre terme, la création d’un état totalement privé peut voir le jour à très court terme.
Le 17 juin dernier j’écrivais « Facebook va-t-il devenir l'ossature (privée) du monde ? Mais pour l'instant, sa future monnaie veut s'adosser sur celles des états, ou ensemble d'états, qui eux garantissent la leur. » Tous les marchés mondiaux sont visés, ceux du nord mais surtout ceux des pays émergents.
Chaque citoyen peut, comme c’est une fâcheuse habitude dans nos démocraties, remettre en cause « les politiques » accusés d’incompétence s’ils ne résolvent pas les problèmes. Il n’en demeure pas moins que nous utilisons tous, ou presque, les services numériques qui court-circuitent les institutions publiques et en réduisent les marges de manœuvres. L’Etat est tenu de me servir, mais qu’il me laisse la possibilité de le contourner !
La question devient essentiellement politique. Allons-nous doter le monde d’une institution mondiale élue pour réguler l’activité économique et sociale ? C’est la seule solution si l’on veut assurer aux peuples de la planète la maîtrise de leurs droits.