Europe : confondre la forme et le fond permet toujours au SYSTÈME de survivre !

Tout le monde s’attache à rejeter l’Europe comme si elle était désincarnée. Elle n’est que l’union de pays INDEPENDANTS. Ses règles de fonctionnement, ses accords, ses traités, ses décisions, sont toujours souhaités et validés par les dirigeants de chacun des pays qui la composent. Ce n’est pas la commission qui dirige mais le conseil composé des chefs d’états de chaque nation. La commission exécute les orientations décidées par le conseil. Le parlement, comme dans chaque état, a un rôle législatif, budgétaire et de contrôle politique. Mais dans tous les cas, c’est le conseil qui a le dernier mot. De plus, (je l’ai déjà dit ici) l’Europe n’édicte aucune loi mais des directives toujours retranscrites par chaque pays, ce qui en fait des lois nationales. Tous les exemples récents confirment d’ailleurs que ce sont bien les pays qui décident in fine de l’application de la politique européenne. Les dirigeants grecs ont décidé d’accepter les exigences de l’Europe pour bénéficier de l’aide financière dont elle avait besoin. La Grande Bretagne est sortie de l’Europe par référendum. Les financiers peut-être, mais le peuple britannique n’en tirera aucun avantage. En fait, chaque dirigeant de chaque pays défend toujours son bout de gras. C’est ce qui se passe aujourd’hui avec le projet de plan de relance économique européen. Mais il est bien plus facile de s’attaquer à l’Europe qu’au système capitaliste lui-même dont chacun veut visiblement tirer profit pour soi. Confondre la forme et le fond permet toujours au SYSTEME de survivre !