Front de Gauche ou la mort programmée du PCF ?

A l’attention de mon ami et jeune camarade Sébastien Bianco.

Au PCF, l’accord pour les Européennes divise.

Au conseil national, 25 secrétaires fédéraux l’ont désapprouvé. Les communistes doivent désormais se prononcer région par région. Je pari qu’il y aura une majorité pour le valider. Il en va toujours ainsi au Parti Communiste. Si tel n’était pas le cas, ça serait une grande première.

Par contre, il est bien certain que cette structuration Front de Gauche ne peut pas se poursuivre sous cette forme. Déjà aux élections municipales nous avons vu les contradictions se faire jour. Mais il faut être clair. Les intérêts des uns et des autres sont trop divergents. Le véritable problème c’est que les partis qui composent le Front de Gauche n’ont pas le même objectif.

L’accord du Front de Gauche pour les élections européennes en témoigne. Il prévoit trois têtes de listes au PG (Parti de Jean-Luc Mélenchon), deux au PCF, une à Ensemble et une non encartée. Les vingt-cinq secrétaires départementaux avaient en effet fait savoir leur désapprobation envers un accord « qui sous-estime la place des communistes, néglige les candidatures d’ouverture, au seul profit du PG ».

Dans une communication circulant sur les réseaux sociaux, Andrés Chassaigne, président des députés FG, a dit suspendre sa participation à la liste de la région Centre, dont la première place devait initialement échoir à une communiste.

L’accord dont personne ne se satisfait, a été ratifié par le conseil national après un vif débat qui devrait déboucher sur un autre sur l’avenir du FG (Front de Gauche), après les européennes.

Enfin, il faut l’espérer, mais personnellement j’en doute.