Le futur n’est jamais certain. Il dépend de plus en plus de notre responsabilité personnelle !

Ce que l’on appelle les "classes moyennes" - bien mal nommées puisqu’elles ne constituent en rien une classe sociale homogène – sont devenu dans notre pays, comme dans la plupart des pays "occidentaux", largement majoritaires. Leur mode de vie, qui ne peut pas s’identifier à la grande pauvreté, demande une croissance forte et permanente. Cette surconsommation pousse nos sociétés avec le risque environnemental bien identifié aujourd’hui. 

Le consumérisme est devenu l’aspiration populaire la plus partagée alors que 50 % de la croissance mondiale est déjà assurée par les pays "émergeants". Et la puissance économique mondiale mute de plus en plus vers ces derniers.

Paradoxalement, nous sommes collectivement moins pauvres sur le plan économique mais beaucoup d’entre nous le sont encore trop individuellement. La santé et l’accès aux soins progressent et nous assurent, inégalitairement, un allongement de la vie. La population vieillit dans les pays "développés" alors que l’espérance de vie dans le pays pauvres est bien moindre.

La création des richesses dans le monde nous est très favorable et les inégalités sociales sont extrêmes. Il s’ensuit que la puissance de notre pays tend à se stabiliser ou à décroître et le peuple a tendance à devenir craintifs, à vouloir se protéger coûte que coûte fut-ce au détriment des pays "pauvres".

Mais le siècle qui s’ouvre pourrait bien être celui des désastres environnementaux, économiques, sociaux et démocratiques si nous nous refusons à un développement international solidaire.

La technologie offre aux individus l’irruption dans le monde des décideurs. La forme Etat elle-même devient de plus en plus obsolète.  L’individu s’émancipe du collectif et impose son choix.

Cet essor des "classes moyennes" va-t-il nous conduire, comme dans le passé au populisme et au totalitarisme, ou sera-t-il de nature à un progrès démocratique ?

Alors, prendre conscience de l’évolution du monde d’aujourd’hui est indispensable pour dégager une issue positive.

Saurons-nous assumer pour un avenir commun ou poursuivrons-nous la défense de nos intérêts particuliers ? Cela dépend de plus en plus de notre responsabilité personnelle !