Ne pas sous-estimer la réalité du monde dans lequel nous vivons et ne pas rester bloquer sur les vieux dogmes qui ont prouvé leur inefficacité !

Le « dégagisme » a fonctionné à plein lors des dernières échéances électorales. Les partis historiques de droite comme de gauche ont explosé en vol. Leurs restes sont, pour le moment, bien mal en point. Les français ont porté au pouvoir des hommes et des femmes neufs et apparemment inexpérimentés, de la présidence de la république aux bancs de l’assemblée nationale. La gauche se retrouve anéantie, la droite sans leader mais surtout sans programme différentiable de celui qu’applique le nouveau président de la république.

On a l’impression qu’un cycle politique nouveau s’ouvre pour le pays.

Sans véritablement se préoccuper du contenu, les français ont privilégié la nouveauté. Un peu comme aux USA, en Angleterre, en Autriche, en Italie ou en Espagne, ils ont donné beaucoup de poids aux partis populistes.

Mais les problèmes de fond n’ont pas changés.

La France va profiter du petit rebond actuel de croissance mais risque d’être engloutie dans la nouvelle crise financière qui ne manquera pas d’advenir à l’échelle mondiale.

Et soyons clair, ce n’est pas la réforme du code du travail qui sera salutaire. Les entreprises adapteront peut-être leur organisation à la situation économique actuelle mais ne seront pas stimulées pour embaucher. Il n’y aura aucune conséquence mécanique favorable à l’emploi dans l’application des ordonnances. Ce n’est pas non plus les cadeaux fiscaux aux revenus du capital avec son corolaire, la baisse des dépenses publiques, qui nous permettra de relancer l’activité économique.

Sortir de cette impasse nous demande de ne pas sous-estimer la réalité du monde dans lequel nous vivons et de ne pas rester bloquer sur les vieux dogmes qui ont prouvé leur inefficacité !