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Après un an de pouvoir Macroniste, le président de la république est sur un boulevard totalement débarrassé d’obstacles politiques. A gauche il n’a aucune concurrence. A droite il n’a pas plus d’adversaires.
Bien entendu, en politique il ne faut jamais dire jamais. L’expérience de 2017 avec la présidentielle et les législatives en témoigne.
Aucune dynamique politique anti-libérale ne rassemblant suffisamment de citoyens pour être crédible, Emmanuel Macron peut appliquer sans difficultés majeures sa politique.
Finalement, le « dégagisme » a été le meilleur moyen pour les tenants du libéralisme de se renforcer.
C’est ce que je pourrais appeler la stratégie du Guépard.
Mais je radote, nous savions tous cela, surtout à gauche, quand nous nous sommes engagés dans la campagne de la présidentielle. Nos postures anti PS et notre refus de toute union des forces de gauches ont clairement offerts à Emmanuel Macron de rassembler suffisamment au premier tour pour gagner au second.
A croire que la gauche, et particulièrement la « gauche de la gauche », se complait dans le discours radical plutôt que d’assumer le pouvoir afin de changer les choses dans l’intérêt du peuple.
Vieille tradition me direz-vous !
Donc, dans la situation politique d’aujourd’hui, si le PS meurt définitivement, il ne récupèrera jamais ses électeurs sociaux-démocrates et le macronisme a de beaux jours devant lui !