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« Trouver de l’espace ensuite. « Nous faisons en permanence du Tétris... Pour trouver du linéaire de quai disponible, en jonglant avec les plannings des chantiers, des sous-traitants, des intervenants... Nous trouvons des solutions, mais c’est difficile ». En période d’hivernage, il n’est pas rare que les unités restent plusieurs semaines à quai, avant et après les travaux de maintenance proprement dits. Enfin, cette plateforme jouera la carte « de la complémentarité » assure Monaco Marine, avec les chantiers et les sites existants comme celui de La Ciotat, qui avait lancé l’an dernier un projet de plateforme pour les unités de 80 mètres doté d’un outil de levage de 4000 tonnes ou encore le dernier né des chantiers de Monaco Marine, celui de Toulon-La Seyne destiné aux unités de 50 mètres, dont l’ouverture est prévue en octobre prochain. Du côté des salariés, « c’est une excellente nouvelle. C’est un très bon projet que nous avons soutenu », tient à souligner, pour sa part, Pascal Galéoté, délégué des personnels CGT du port et membre du conseil de surveillance du Grand port de Marseille. Et qui à ce titre participait au débat et au vote hier matin « Marseille et son port ont un grand rôle à jouer dans le domaine de la maintenance de ce type d’unités de plus de 80 mètres », poursuit-il, avant d’aussitôt mettre l’accent sur les retombées en terme d’emplois : un impératif. La création d’un pareil outil n’a pas simplement un impact sur le seul opérateur et financeur du projet, mais sur l’ensemble des acteurs, intervenants et sous-traitants. « Nous nous réjouissons de cette nouvelle », déclare Laurent Falaize, le président de l’association Riviera Yachting Network qui regroupe 80 entreprises et sociétés régionales spécialisées dans le secteur du Yachting. »